À l’invitation de la Conférence des Evêques de France
Auteur/autrice : stleu
Feuille de quinzaine n°502
Du dimanche 3 décembre au dimanche 17 décembre 2023
« Veillez, soyez prêts »
Les feuilles qui jaunissent et tombent annoncent la fin de l’automne. La fraîcheur de la journée, le soir qui tombe trop tôt nous font déjà penser à ce temps hivernal qui approche et nous obligent à nous recouvrir davantage.
La liturgie nous fait entrer dans ce temps de l’Avent qui nous mène effectivement à la fête de la Nativité. Et nous nous préparons à cette belle fête de Noël. Mais pour rester toujours dans l’ambiance de cette fête chrétienne, il faut avoir la vigilance et la prudence. Le Christ, le Roi de l’univers nous le rappelle quand il dit à ses auditeurs : « Veillez car vous ne savez quand vient le Seigneur. » (Mc 13,36).
Certes, la déception, la peur, le doute nous envahissent mais toutes ces réalités ne devront pas éteindre notre espérance, notre persévérance et notre vigilance. Si parfois elles nous tentent, faisons comme l’arbre qui perd ses feuilles chaque année mais qui reste toujours debout en attendant les jours meilleurs. Alors nous accomplissons facilement notre journée avec joie et courage si nous nous appuyons sur la parole de Dieu.
En d’autres termes « veiller » pourrait nous signifier aussi « avancer, continuer ». La vie continue toujours, notre marche ne s’arrête pas là. Nous devons agir et faire des défis pour l’avenir en attendant le retour du maître de la maison. Il y a tant de belles choses qui nous attendent car l’expérience disait Confucius est une bougie qui n’éclaire que celui qui la porte. Et chaque instant de la vie est une opportunité qui nous fait avancer vers la vraie lumière que nous allons fêter bientôt.
Alors, ne ratons pas ces belles occasions qui passent devant nous !
Fr Odon o.ss.t
Concert de Noël
Vendredi 8 décembre 2023
Ensemble Gernika et Nota Bene.
Mercredi 13 décembre 2023
Feuille de quinzaine n°501
Du dimanche 19 novembre au dimanche 3 décembre 2023
VIIe JOURNÉE MONDIALE DES PAUVRES
« Ne détourne ton visage d’aucun pauvre » (Tb 4, 7) extrait du message François
« La Journée Mondiale des Pauvres, signe fécond de la miséricorde du Père, a lieu pour la septième fois afin de soutenir la marche de nos communautés. C’est un rendez-vous que l’Église enracine progressivement dans sa pastorale, pour découvrir toujours mieux le contenu central de l’Évangile. Chaque jour, nous sommes engagés dans l’accueil des pauvres, mais cela ne suffit pas. Un fleuve de pauvreté traverse nos villes et devient toujours plus grand jusqu’à déborder ; ce fleuve semble nous submerger si bien que le cri des frères et sœurs demandant de l’aide, du soutien et de la solidarité s’élève de plus en plus fort. C’est pourquoi, le dimanche qui précède la fête de Jésus Christ Roi de l’Univers, nous nous retrouvons autour de sa Table pour recevoir à nouveau de Lui le don et l’engagement de vivre la pauvreté et de servir les pauvres………..
« . Les pauvres sont des personnes, ils ont des visages, des histoires, des cœurs et des âmes. Ce sont des frères et des sœurs avec leurs mérites et leurs défauts, comme tout le monde, et il est important d’entrer dans une relation personnelle avec chacun d’entre eux. « Que notre attention envers les pauvres soit toujours marquée par le réalisme évangélique. Le partage doit correspondre aux besoins concrets de l’autre, pas pour me débarrasser du superflu. Ici aussi, il faut du discernement, sous la conduite de l’Esprit Saint, pour reconnaître les véritables besoins de nos frères et non nos propres aspirations. Ce dont ils ont certainement besoin de toute urgence, c’est de notre humanité, de notre cœur ouvert à l’amour. N’oublions pas : « Nous sommes appelés à découvrir le Christ en eux, à prêter notre voix à leurs causes, mais aussi à être leurs amis, à les écouter, à les comprendre et à accueillir la mystérieuse sagesse que Dieu veut nous communiquer à travers eux » La foi nous enseigne que tout pauvre est un enfant de Dieu et que le Christ est présent en lui : « Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25, 40).
Le message du PAPE FRANCOIS me fait penser à Philippe Dupagne que plusieurs ont connu à la paroisse et aux captifs la libération. Je choisis de vous partager quelques passages de son témoignage après de nombreuses années à la rue il nous partage son chemin de vie. Philippe après une vie bien remplie avec un cœur généreux est décédé la semaine dernière. « Le Père Giros avait une idée très précise sur le rôle social de l’église. Pour lui, l’église devait s’ouvrir vers l’autre et non l’autre vers l’église. Avec les problèmes mais aussi les bonheurs que cela supposait. Il a instauré les prières de rue. C’était des moments privilégiés de rencontre et de partage entre les gens de la paroisse et les SDF qui étaient totalement intégrés comme faisant partie de la paroisse. Après la mort de Patrick, l’ambiance est demeurée, elle s’est même amplifiée. Selon mon expérience, la paroisse de Saint-Leu s’est ouverte de plus en plus vers les gens qui n’ont pas de toit »
« On ne sort pas de la rue tant qu’on n’est pas prêt. » Il y a beaucoup d’addictions dans la rue, à la drogue, à l’alcool, il ne faut pas se le cacher. Moi j’ai eu la chance de ne jamais toucher à ça. C’est ce qui m’a permis de m’en sortir. Aujourd’hui j’ai un logement, je fais du bénévolat, je me suis intégré à la paroisse avec une perspective d’évolution diaconale. Ma sortie de la rue remonte à seulement 3 ans. Je ne rejette pas ces années, mais j’ai franchi un cap. Je m’aperçois que ce que le père Patrick me disait, toutes les petites graines qu’il semait chaque jour en moi, tout ça a fini par germer. On ne sort pas de la rue tant qu’on n’est pas prêt. Les bénévoles des Captifs savent cela. Ils sont simplement à l’écoute, ils ne nous poussent pas. Ils viennent les mains vides, avec ce qu’ils sont, leur personnalité. Les mains vides mais remplies de tout ce que le Seigneur peut donner. L’essentiel, c’est la relation de personne à personne. Ce qui compte, ce n’est pas ce qu’on apporte, mais qui on est.
Il nous apprenait cela aussi : à aller toujours de l’avant sans jamais s’arrêter. Même si on a atteint son but, il faut tout de même continuer. Ça ne sert à rien de regarder en arrière, ni ce qui se passe aujourd’hui. L’essentiel, c’est demain, car demain est fait d’aujourd’hui et d’hier. » Je pense souvent à la phrase de l’Abbe Pierre « il faut toujours laisser un carreau de cassé pour entendre la clameur des pauvres » Je souhaite avec un même cœur ; Paroissiens, membres de captifs la libération d’entendre les cris des pauvres de la rue st Denis et de les accueillir
Sœur SOLANGE
Feuille de quinzaine n°500
Du dimanche 5 novembre au dimanche 19 novembre 2023
L’exposition sur le Saint Sépulcre nous quitte, et poursuit sa route vers d’autres paroisses …
Elle nous accompagnés depuis plusieurs semaines, en nous consolant un peu de ne pouvoir nous rendre en Terre Sainte. Sainte terre déchirée à nouveau par ces attaques épouvantables dont personne ne peut entrevoir la fin…
Au milieu de tant de déclarations et de nos questionnements, la parole de Dieu est d’une grande sagesse, dans le 1er Testament, comme dans le second. Ces jours-ci nous recevons avec profit dans la liturgie la lettre aux Romains. Saint Paul, particulièrement dans les chapitres 9, 10 et 11 nous permet de comprendre l’histoire du Salut, et la place de tous les hommes dans le cœur de Dieu, ici et maintenant.
Chacun pourra reprendre avec fruit la lettre de saint Paul aux Romains, et cette approche du Pape Jean Paul II. N’oublions pas qu’il est saint ( canonisation le 27 avril 2014) , ce qui, en ce mois de novembre marqué par la fête de la Toussaint et la prière pour les défunts, nous ouvre de larges perspectives !
« Le témoignage courageux de la foi devrait caractériser la proclamation et la réalisation du dessein salvifique de Dieu en faveur de l’humanité toute entière. Promouvoir une condition humaine plus conforme au dessein de Dieu indique l’urgence de cet engagement commun pour rétablir la paix et la justice sociale. Reconnaissants la Seigneurie de Dieu sur tout le créé, en particulier sur la terre, les croyants sont appelés à traduire leur Foi dans un engagement concret, afin de protéger la sacralité de la vie humaine sous toutes ses formes et défendre la dignité de chaque frère et sœur.
L’Eglise puise à la richesse du 1er Testament, dans la liturgie des Heures, la liturgie de la Parole et même la structure des prières eucharistiques. Le 1er Testament acquiert pleinement son sens à la lumière de l’Evangile et contient des promesses qui s’accomplissent en Jésus. N’est-ce pas cette lecture actualisée faite par Jésus, qui allume « le cœur au-dedans » des disciples d’Emmaüs, en leur permettant de reconnaître le Ressuscité alors qu’il fractionnait le pain ? (Luc 24,32).
Le souvenir des faits tristes et tragiques du passé peut ouvrir la voie à un sens de fraternité renouvelé, fruit de la grâce de Dieu. Qu’un dialogue sincère contribue à créer une nouvelle civilisation, fondée sur l’unique Dieu saint et miséricordieux, et qui soit promotrice d’une humanité réconciliée dans l’amour ». Audience 1999.
A bon entendeur…!
A.B. +
Jeudi 30 novembre 2023 – Rencontre avec Anne-Sophie CONSTANT
Feuille de quinzaine n°499
Du dimanche 22 octobre au dimanche 5 novembre 2023
Des prières pour Israël Palestine
« L’an prochain à Jérusalem ! » Tel était le titre d’un édito il y a un an. Malheureusement, nous pouvons réactualiser cette phrase car les évènements nous empêchent d’envisager de partir cette année et le pèlerinage a dû être annulé.
Depuis le 7 octobre en effet, les évènements sont tels que nous sommes abasourdis et nous sentons impuissants. Pour reprendre les mots de son Eminence, le cardinal Pierbattista Pizzaballa, Patriarche Latin de Jérusalem, « nous avons été soudainement catapultés dans une mer de violence sans précédent ». Mais nous ne sommes pas complètement impuissants car nous croyons en la force de la prière ; en union avec tous les Ordinaires de Terre Sainte, le cardinal a demandé une journée de jeûne et de prière pour la paix et la réconciliation ; notre paroisse a répondu à son appel avec un temps d’adoration eucharistique organisé tout l’après-midi de ce mardi 17 octobre et la célébration de la messe le soir à ces mêmes intentions. Notre paroisse a répondu à cet appel, comme beaucoup d’autres à travers le monde et ce sont des milliers de chrétiens qui se sont unis dans la prière pour tous les habitants de la Terre Sainte.
Cette Terre Sainte que nous ne pouvons visiter pour le moment, alors que ses habitants ont besoin de nous et nous attendent, elle vient à nous, dans notre paroisse, par le biais de l’exposition « Comme pèlerin au Saint Sépulcre ». Certains s’en souviennent peut-être puisqu’elle a été installée à Saint Leu -Saint Gilles il y a deux ans. Marie-Armelle Beaulieu, rédactrice en chef de la revue terre Sainte Magazine, qui l’a conçue, la présente ainsi : Pénétrer dans le jardin de la Résurrection au matin de Pâques? Nous aurions tous voulu être aux côtés de Marie-Madeleine ! A quoi ressemblait le Tombeau du Christ ? Quand la basilique du Saint Sépulcre a-t-elle été érigée ? Qui l’habite aujourd’hui ? Qui en prend soin ?
Terre Sainte Magazine, revue des franciscains de Terre Sainte, en partenariat avec l’Ordre du Saint-Sépulcre en France vous invite à devenir « Pèlerin au Saint-Sépulcre ».
Ne manquez pas cette exposition présentée dans notre église jusqu’au 30 octobre…
Mady Bédarrides
Dame de l’Ordre Equestre du Saint Sépulcre de Jérusalem
Membre du Conseil Pastoral de Saint Leu
Exposition : « Comme pèlerin au Saint-Sépulcre »
Toussaint : procession des bannières
La procession s’arrêtera en l’église Saint Leu pour prier devant les reliques de Sainte Hélène aux environs de 16h