Jubilé de l’espérance – 2025

« Tout le monde espère. L’espérance est contenue dans le cœur de chaque personne comme un désir et une attente du bien, bien qu’en ne sachant pas de quoi demain sera fait. L’imprévisibilité de l’avenir suscite des sentiments parfois contradictoires : de la confiance à la peur, de la sérénité au découragement, de la certitude au doute.
Nous rencontrons souvent des personnes découragées qui regardent l’avenir avec scepticisme et pessimisme, comme si rien ne pouvait leur apporter le bonheur. Puisse le Jubilé être pour chacun l’occasion de ranimer l’espérance. La Parole de Dieu nous aide à en trouver les raisons. Laissons-nous guider par ce que l’apôtre Paul écrivait aux chrétiens de Rome. » (Pape François, 9 mai 2024)

Bulletin d’indiction du jubilé ordinaire de l’année 2025

Vous trouverez toutes les informations concernant
le Jubilé de l’Espérance sur ce lien: Jubilé de l’Espérance

Lettre Pastorale de Mgr Laurent Ulrich,
archevêque de Paris, 24 janvier 2025

Feuille de quinzaine n°529

Du dimanche 16 février au dimanche 2 mars 2025

Qui veut être heureux ?

Connaissez vous quelqu’un qui n’aspire pas au bonheur, un bonheur qui le comblerait vraiment ?    
Evangile des Béatitudes: le pluriel de cet admirable mot nous pose déjà question.    
Notre société aime ce qui est multiforme, parfois au détriment d’une unité structurante. L’évangile de saint Luc (6) ne s’y trompe pas : dans le même ensemble, huit phrases différentes nous appellent au bonheur, ou nous évitent de nous en éloigner.  Le Seigneur y voit plus clair que nous dans le fond de notre cœur ! Il nous fait réfléchir sur notre aspiration au bonheur, et sur la nature de ce bonheur.
Si, pour certains, la formule « canap + télé » suffit  pour être heureux, l’évangile des Béatitudes ( à la suite du prophète Amos 6,4 : « secouez vous, bande de vautrés !! ») ne parle pas d’un petit confort rassurant, mais d’une réalité en  Dieu qui peut aussi concerner l’homme. Tout ce qui nous habite est évoqué : faim et soif durables, rires et larmes, haine et amour…  

 Ne nous méprenons pas non plus sur le mot « récompense ». L’homme n’est pas un petit animal bien dressé à qui un maître très supérieur donnerait une sucrerie quand il a bien obéi.
 L’homme et la femme sont faits à l’image de Dieu, pour librement rencontrer Dieu, et vivre avec lui dans une félicité qui ne connait pas de fin.

« Beatus vir ! :  heureux l’homme qui ne suit pas le conseil des impies, mais qui se plait dans la loi du Seigneur … » ( Psaume 1). Les oratorios Beatus vir de Vivaldi ou de Mozart en donnent une somptueuse illustration.

Oui, heureux sommes nous : chacun peut bénéficier, ici et maintenant  d’une telle foi !
C’est dans cet esprit que deux personnes accueillies au mouvement « aux Captifs la Libération » ont demandé à recevoir le baptême.    

A. B. +

Feuille de quinzaine n°528

Du dimanche 2 février au dimanche 16 février 2025

Pour cet édito, nous sommes heureux de donner la parole au groupe « Accueil  » de Saint Leu.  

S’ACCUEILLIR LES UNS LES AUTRES

Yvonne : Le service d’accueil de la paroisse est le point d’entrée de tous ceux qui ne sont pas déjà dans le sérail d’où l’importance de cette mission. Mission d’évangélisation.
Les exhortations à s’accueillir les uns les autres sont très nombreuses dans la Bible.
Saint Paul, dans la lettre aux Romains nous dit : « Accueillez vous les uns les autres, comme le Christ vous a accueillis pour la gloire de Dieu ». (Rom 15,7). S’accueillir les uns les autres, c’est d’abord considérer que l’accueil est l’affaire de tous. Ce n’est pas réservé aux spécialistes… Pas besoin d’avoir le badge officiel pour se soucier de l’accueil.  L’écoute pastorale n’est pas seulement une affaire d’oreille, mais c’est tout autant une affaire de cœur. Une église qui accueille, sans aucune discrimination, est véritablement une Eglise du Christ, une Eglise de l’Evangile, une Eglise qui annonce l’Évangile.

Roselyne : L’accueil vous salue après un temps béni, plein de cadeaux de tous genres.
Allons vers la manifestation de Dieu : les trois dimanches de janvier font méditer trois épisodes de la vie du Christ ; la visite des rois mages, le baptême du Seigneur et les Noces de Cana.
L’étoile a conduit les mages vers le créateur, et ce jour, l’eau fut changée en vin aux Noces de Cana.
Le Christ a été baptisé dans le Jourdain pour nous sauver. Nous entendons l’Evangile des Noces de Cana.
Que cherche à révéler Jésus : ne serait-ce pas Lui le marié que le maître du repas reconnait à la fin.
Avec les Evangiles de Saint Luc n’oublions pas cette impulsion de départ.
Dieu se manifeste en entendant les extraits de l’Ecriture Sainte. Posons-nous la bonne question : Qui est Jésus ? Avant de nous demander ce que l’Evangile nous invite à faire.

Isabelle : L’Accueil avec un grand A, comme Amour…J’aime l’accueil parce qu’il m’apporte une paix intérieure qui me fait beaucoup de bien.Tous les jours d’accueil sont différents et l’on doit s’adapter, comme dans la vie.C’est un peu comme le chant en langues de l’Intercession du jeudi.
Chaque personne, chaque voix ne ressemble à aucune autre ; c’est un peu compliqué toutes ces voix si différentes mais au bout du compte, quelle si belle harmonie !

Erika : J’ajoute les fruits de mon expérience de l’accueil à Saint-Leu.
C’est un temps de disponibilité pour s’ouvrir davantage et d’écouter dans l’Esprit.
J’essaie de mettre ma vie au service dans la « posture du serviteur ».
Rendre grâce, qui nous a été donné dans la Présence réelle.
Rendre témoignage dans la rencontre et l’ouverture et essayer de favoriser l’épanouissement des engagements et les vocations ici à Saint-Leu.

Et les autres : Véronique, Yvonne, Marie-Carmen, Maria, Jean-Pierre, Luc et Paul Emmanuel….

L’équipe de bénévoles de l’accueil à Saint Leu

L’Escale

Pour Toi, qui te demandes quel sens donner à ta vie, qui te demandes si Dieu peut vraiment écouter, qui n’est pas un habitué des églises

VENEZ et VIVEZ… L’Escale

Pop louange. Méditations. Convivialité

Dimanche de 17h30 à 18h30

15 septembre 2024
29 septembre 2024
13 octobre 2024
27 octobre 2024
17 novembre 2024
1 décembre 2024
15 décembre 2024
5 janvier 2025
19 janvier 2025
2 février 2025

16 février 2025
2 mars 2025
16 mars 2025
30 mars 2025
13 avril 2025
27 avril 2025
11 mai 2025
25 mai 2025
15 juin 2025
29 juin 2025

https://www.lescale.polemission.fr

Lectures Bibliques : les psaumes et la violence

Le livre des Psaumes, « Livre de Louanges » ne referme pas seulement des actions de grâce et de louange. Nombreux psaumes ont des accents, de supplications, de détresse, voire de violence et même de désirs de vengeance.
C’est à la lecture de ces derniers que nous nous attacherons plus particulièrement cette année.

Dates des rencontres 2025:
les mercredis:
15 janvier, 5 février,
12 et 26 mars, 9 avril,
7 et 21 mai, 11 et 25 juin
(de 15h30 à 17h)

Rencontres ouvertes à tous.
Responsable: Colette Fleury

Feuille de quinzaine n°527

Du dimanche 19 janvier au dimanche 2 février 2025

Une année pour Espérer!

« Spes non confundit », « l’Espérance ne déçoit pas » (Rm 5, 5). Dans la Bulle Pontificale d’Indiction, le Pape François nous invite tous à une parole d’espérance, un chemin d’espérance, des signes d’espérance. Chacun est rejoint dans sa vie personnelle, son appartenance à l’Eglise, sa relation au monde : appel à la paix dans zones de conflit et les pays en guerre, pardon dans les familles et les paroisses, repentance et rédemption dans les communautés ecclésiales, remise des dettes ; attention aux pauvres, aux migrants, aux malades, aux détenus, aux enfants et aux personnes âgées ; soutien des jeunes dans leurs projets de vie ; partage des biens, souci de l’environnement ; unité des chrétiens…
Des rassemblements sont proposés selon les états de vie (familles, jeunes, ministères ordonnés, vie consacrée), les professions (sécurité, éducation, santé, pouvoirs publics, entreprise, justice), les engagements pastoraux (catéchèse, chorale, monde missionnaire, spiritualité mariale) et des propositions spécifiques (consolation, missionnaires de la Miséricorde), etc.
Toute personne est confrontée aux grandes interrogations posées à l’humanité, les questions de la mort, de la quête du bonheur, du sens de la vie.
« Tout le monde espère. L’espérance est contenue dans le cœur de chaque personne comme un désir et une attente du bien, bien qu’en ne sachant pas de quoi demain sera fait. L’imprévisibilité de l’avenir suscite des sentiments parfois contradictoires : de la confiance à la peur, de la sérénité au découragement, de la certitude au doute. Nous rencontrons souvent des personnes découragées qui regardent l’avenir avec scepticisme et pessimisme, comme si rien ne pouvait leur apporter le bonheur…La Parole de Dieu nous aide à en trouver les raisons.
« Nous, en revanche, en vertu de l’espérance dans laquelle nous avons été sauvés, en regardant le temps qui passe, nous avons la certitude que l’histoire de l’humanité, et celle de chacun, ne se dirige pas vers une impasse ou un abîme obscur, mais qu’elle s’oriente vers la rencontre avec le Seigneur de gloire. Vivons donc dans l’attente de son retour et dans l’espérance de vivre pour toujours en Lui. C’est dans cet esprit que nous faisons nôtre l’émouvante invocation des premiers chrétiens, par laquelle se termine l’Écriture Sainte : « Viens, Seigneur Jésus ! » ( Ap 22, 20).
Les portes saintes viennent d’être grandes ouvertes à Rome et la démarche jubilaire est également proposée dans des Basiliques parisiennes « pour offrir l’expérience vivante de l’amour de Dieu qui suscite dans le cœur l’espérance certaine du salut dans le Christ ». L’indulgence plénière est proposée de manière individuelle ou communautaire sous les trois modes des pèlerinages, au cours des visites à un lieu sacré et dans les œuvres de miséricorde et de pénitence.
Le Saint Père a récemment invité les responsables du Congrès mission (expérimenté dans notre Eglise lors du dernier week-end de septembre) « à ne jamais craindre de “sortir“ ». Porter l’espérance signifie « aller là où les hommes et les femmes vivent leurs joies et leurs peines ». Etre missionnaire, « c’est se laisser bousculer par l’Esprit Saint ». « Etre pèlerins signifie marcher ensemble dans l’Eglise, mais aussi avoir le courage de sortir, d’aller à la rencontre des autres. Et porter l’espérance, c’est offrir au monde une parole vivante, une parole enracinée dans l’Evangile, porter la Joie de l’Evangile ». Cette espérance qui réside dans le Christ « ne nous appartient pas », « Elle est un don à partager, une lumière à transmettre ».
Solidement ancrés au Seigneur, notre Église peut ouvrir ses portes et nous pouvons sortir pour répondre aux appels de l’extérieur.

Christelle SIMON, vice-présidente du Conseil Pastoral

Feuille de quinzaine n°526

Du dimanche 5 janvier au dimanche 19 janvier 2025

Belle année 2026 !

Non, ce n’est pas une erreur anticipatrice, mais cette joie de vivre ensemble ce temps extraordinaire… Dans quelques mois, moins d’un an, Paris accueillera le grand rassemblement œcuménique et international de Taizé. Notre Archevêque vient de nous l’annoncer.
En cette année jubilaire (comme tous les 25 ans depuis l’an 1300) Saint Leu sera particulièrement heureux de vivre ce temps et de s’y investir. Depuis 200 ans  y sont accueillies les reliques de sainte Hélène, la mère de l’empereur Constantin. On lui doit l’édit de Milan qui officialise le christianisme comme religion d’Etat, et atténue les persécutions antichrétiennes si violentes.
Le fait d’avoir retrouvé les fragments enterrés de la vraie croix de crucifixion du Christ autour du Saint Sépulcre à Jérusalem la font nommer par nos frères et amis orthodoxes : « Hélène, égale aux Apôtres ». Hélène est une femme tout à fait étonnante. De modeste condition, la voici mère d’empereur, avec rang d’impératrice, représentée comme telle sur les monnaies. Femme d’action, elle n’hésite pas à entrer en politique pour faire valoir le droit des chrétiens si souvent persécutés. Bâtisseuse de basiliques en Terre Sainte ( Bethléem et Jérusalem : elle a 80 ans !!), défenseuse des pauvres,  son intrépidité en remontre certainement beaucoup à notre époque, si soucieuse de la place de la femme dans la société.
Dans la  grande et vénérable église Saint Vincent de Paul à Paris, Hyppolite Flandrin a peint son immense fresque de tous les saints avec, en tête de file, Hélène et la vraie croix !
Cette année qui s’ouvre ( je vous parle bien maintenant de 2025 !!) marque aussi l’anniversaire ( 1700 ans, ce n’est pas rien…) du concile œcuménique de Nicée, à l’initiative de l’empereur Constantin : « Jésus-Christ vrai homme et vrai Dieu ». N’est ce pas là trésor inégalable que l’Eglise ne peut garder enfoui, à sa seule disposition ?    
« L’invention de la croix » ( du latin invenio : trouver ) par sainte Hélène, les quelques mois qui suivent ce concile appuient la réalité des faits et l’ancrage dans l’histoire du monde.

Aujourd’hui, et par ordre chronologique,  qui est à Saint Leu ? Beaucoup de personnes isolées, trouvant ici paix et réconfort;  Chevaliers et Dames du Saint Sépulcre (qui conduisirent il y a 200 ans les reliques de sainte Hélène à Saint Leu, leur église capitulaire) ;  mouvements de prière et d’accueil mis en place depuis les années 1970 avec les Soeurs Dominicaines et les frères Trinitaires;  présence priante de nos amis et frères orthodoxes,  l’association « Aux captifs la libération », et maintenant le Pôle Mission du diocèse. Il est certain que ces différentes composantes de Saint Leu sauront trouver des manières originales et personnalisées pour vivre, et nous faire vivre ensemble, en paroisse, en diocèse, en Eglise, ces rendez-vous  aussi festifs que prometteurs !
Assurément, une belle et grande année s’ouvre devant nous ! Avec mes veux chaleureux et fidèles.

A.B.+