L’Escale

Pour Toi, qui te demandes quel sens donner à ta vie, qui te demandes si Dieu peut vraiment écouter, qui n’est pas un habitué des églises

VENEZ et VIVEZ… L’Escale

Pop louange. Méditations. Convivialité

Dimanche de 17h30 à 18h30

15 septembre 2024
29 septembre 2024
13 octobre 2024
27 octobre 2024
17 novembre 2024
1 décembre 2024
15 décembre 2024
5 janvier 2025
19 janvier 2025
2 février 2025

16 février 2025
2 mars 2025
16 mars 2025
30 mars 2025
13 avril 2025
27 avril 2025
11 mai 2025
25 mai 2025
15 juin 2025
29 juin 2025

https://www.lescale.polemission.fr

Lectures Bibliques : les psaumes et la violence

Le livre des Psaumes, « Livre de Louanges » ne referme pas seulement des actions de grâce et de louange. Nombreux psaumes ont des accents, de supplications, de détresse, voire de violence et même de désirs de vengeance.
C’est à la lecture de ces derniers que nous nous attacherons plus particulièrement cette année.

Dates des rencontres 2025:
les mercredis:
15 janvier, 5 février,
12 et 26 mars, 9 avril,
7 et 21 mai, 11 et 25 juin
(de 15h30 à 17h)

Rencontres ouvertes à tous.
Responsable: Colette Fleury

Feuille de quinzaine n°527

Du dimanche 19 janvier au dimanche 2 février 2025

Une année pour Espérer!

« Spes non confundit », « l’Espérance ne déçoit pas » (Rm 5, 5). Dans la Bulle Pontificale d’Indiction, le Pape François nous invite tous à une parole d’espérance, un chemin d’espérance, des signes d’espérance. Chacun est rejoint dans sa vie personnelle, son appartenance à l’Eglise, sa relation au monde : appel à la paix dans zones de conflit et les pays en guerre, pardon dans les familles et les paroisses, repentance et rédemption dans les communautés ecclésiales, remise des dettes ; attention aux pauvres, aux migrants, aux malades, aux détenus, aux enfants et aux personnes âgées ; soutien des jeunes dans leurs projets de vie ; partage des biens, souci de l’environnement ; unité des chrétiens…
Des rassemblements sont proposés selon les états de vie (familles, jeunes, ministères ordonnés, vie consacrée), les professions (sécurité, éducation, santé, pouvoirs publics, entreprise, justice), les engagements pastoraux (catéchèse, chorale, monde missionnaire, spiritualité mariale) et des propositions spécifiques (consolation, missionnaires de la Miséricorde), etc.
Toute personne est confrontée aux grandes interrogations posées à l’humanité, les questions de la mort, de la quête du bonheur, du sens de la vie.
« Tout le monde espère. L’espérance est contenue dans le cœur de chaque personne comme un désir et une attente du bien, bien qu’en ne sachant pas de quoi demain sera fait. L’imprévisibilité de l’avenir suscite des sentiments parfois contradictoires : de la confiance à la peur, de la sérénité au découragement, de la certitude au doute. Nous rencontrons souvent des personnes découragées qui regardent l’avenir avec scepticisme et pessimisme, comme si rien ne pouvait leur apporter le bonheur…La Parole de Dieu nous aide à en trouver les raisons.
« Nous, en revanche, en vertu de l’espérance dans laquelle nous avons été sauvés, en regardant le temps qui passe, nous avons la certitude que l’histoire de l’humanité, et celle de chacun, ne se dirige pas vers une impasse ou un abîme obscur, mais qu’elle s’oriente vers la rencontre avec le Seigneur de gloire. Vivons donc dans l’attente de son retour et dans l’espérance de vivre pour toujours en Lui. C’est dans cet esprit que nous faisons nôtre l’émouvante invocation des premiers chrétiens, par laquelle se termine l’Écriture Sainte : « Viens, Seigneur Jésus ! » ( Ap 22, 20).
Les portes saintes viennent d’être grandes ouvertes à Rome et la démarche jubilaire est également proposée dans des Basiliques parisiennes « pour offrir l’expérience vivante de l’amour de Dieu qui suscite dans le cœur l’espérance certaine du salut dans le Christ ». L’indulgence plénière est proposée de manière individuelle ou communautaire sous les trois modes des pèlerinages, au cours des visites à un lieu sacré et dans les œuvres de miséricorde et de pénitence.
Le Saint Père a récemment invité les responsables du Congrès mission (expérimenté dans notre Eglise lors du dernier week-end de septembre) « à ne jamais craindre de “sortir“ ». Porter l’espérance signifie « aller là où les hommes et les femmes vivent leurs joies et leurs peines ». Etre missionnaire, « c’est se laisser bousculer par l’Esprit Saint ». « Etre pèlerins signifie marcher ensemble dans l’Eglise, mais aussi avoir le courage de sortir, d’aller à la rencontre des autres. Et porter l’espérance, c’est offrir au monde une parole vivante, une parole enracinée dans l’Evangile, porter la Joie de l’Evangile ». Cette espérance qui réside dans le Christ « ne nous appartient pas », « Elle est un don à partager, une lumière à transmettre ».
Solidement ancrés au Seigneur, notre Église peut ouvrir ses portes et nous pouvons sortir pour répondre aux appels de l’extérieur.

Christelle SIMON, vice-présidente du Conseil Pastoral

Feuille de quinzaine n°526

Du dimanche 5 janvier au dimanche 19 janvier 2025

Belle année 2026 !

Non, ce n’est pas une erreur anticipatrice, mais cette joie de vivre ensemble ce temps extraordinaire… Dans quelques mois, moins d’un an, Paris accueillera le grand rassemblement œcuménique et international de Taizé. Notre Archevêque vient de nous l’annoncer.
En cette année jubilaire (comme tous les 25 ans depuis l’an 1300) Saint Leu sera particulièrement heureux de vivre ce temps et de s’y investir. Depuis 200 ans  y sont accueillies les reliques de sainte Hélène, la mère de l’empereur Constantin. On lui doit l’édit de Milan qui officialise le christianisme comme religion d’Etat, et atténue les persécutions antichrétiennes si violentes.
Le fait d’avoir retrouvé les fragments enterrés de la vraie croix de crucifixion du Christ autour du Saint Sépulcre à Jérusalem la font nommer par nos frères et amis orthodoxes : « Hélène, égale aux Apôtres ». Hélène est une femme tout à fait étonnante. De modeste condition, la voici mère d’empereur, avec rang d’impératrice, représentée comme telle sur les monnaies. Femme d’action, elle n’hésite pas à entrer en politique pour faire valoir le droit des chrétiens si souvent persécutés. Bâtisseuse de basiliques en Terre Sainte ( Bethléem et Jérusalem : elle a 80 ans !!), défenseuse des pauvres,  son intrépidité en remontre certainement beaucoup à notre époque, si soucieuse de la place de la femme dans la société.
Dans la  grande et vénérable église Saint Vincent de Paul à Paris, Hyppolite Flandrin a peint son immense fresque de tous les saints avec, en tête de file, Hélène et la vraie croix !
Cette année qui s’ouvre ( je vous parle bien maintenant de 2025 !!) marque aussi l’anniversaire ( 1700 ans, ce n’est pas rien…) du concile œcuménique de Nicée, à l’initiative de l’empereur Constantin : « Jésus-Christ vrai homme et vrai Dieu ». N’est ce pas là trésor inégalable que l’Eglise ne peut garder enfoui, à sa seule disposition ?    
« L’invention de la croix » ( du latin invenio : trouver ) par sainte Hélène, les quelques mois qui suivent ce concile appuient la réalité des faits et l’ancrage dans l’histoire du monde.

Aujourd’hui, et par ordre chronologique,  qui est à Saint Leu ? Beaucoup de personnes isolées, trouvant ici paix et réconfort;  Chevaliers et Dames du Saint Sépulcre (qui conduisirent il y a 200 ans les reliques de sainte Hélène à Saint Leu, leur église capitulaire) ;  mouvements de prière et d’accueil mis en place depuis les années 1970 avec les Soeurs Dominicaines et les frères Trinitaires;  présence priante de nos amis et frères orthodoxes,  l’association « Aux captifs la libération », et maintenant le Pôle Mission du diocèse. Il est certain que ces différentes composantes de Saint Leu sauront trouver des manières originales et personnalisées pour vivre, et nous faire vivre ensemble, en paroisse, en diocèse, en Eglise, ces rendez-vous  aussi festifs que prometteurs !
Assurément, une belle et grande année s’ouvre devant nous ! Avec mes veux chaleureux et fidèles.

A.B.+

Feuille de quinzaine n°525

Du dimanche 22 décembre 2024 au dimanche 5 janvier 2025

« Emmanuel : Dieu au plus profond de nous. »

À Noël, on fête la naissance de Jésus à Bethléem. À Noël, on chante la gloire de Dieu avec les anges. À Noël, on dit comme Saint Thomas à ce nouveau-né « mon Seigneur et mon Dieu ». Le plus incroyable devient une réalité, Dieu est parmi nous.  Tel est le grand mystère de la vie chrétienne qui nous anime pendant cette fête et que nous ne devons jamais oublier sinon nous passons à côté de l’essentiel.

Saint Léon le Grand disait qu’il n’est pas permis d’être triste car Dieu nous a offert le plus précieux de lui-même. Un cadeau du ciel qui procure en chacun de nous une joie inexprimable et profonde car l’être humain participe à la nature divine. (Sermon de Saint Léon le Grand pour Noël).

Cependant ceux qui célèbrent cette fête de la Nativité sont invités à rendre visible dans leur vie cet amour véritable de Dieu. C’est-à-dire d’être le témoin de la joie et de l’espérance tout au long de cette nouvelle année 2025 pour que le monde ne doute plus de l’amour de Dieu pour ses enfants.

À Noël, nous ne nous réjouissons pas seulement avec le monde entier mais nous recevons aussi une belle mission à accomplir. Comme Marie et Joseph, les chrétiens doivent être capables de découvrir au plus profond de leurs cœurs l’accomplissement de ce mystère de Dieu.

Alors le plus beau cadeau que nous pouvons offrir à Dieu c’est d’accueillir la lumière et l’humilité de Dieu. C’est ainsi que nous pouvons être les messagers de l’amour sur nos chemins et vaincre la force du mal. Si chacun laisse Jésus naître dans son cœur, cette nouvelle année 2025 sera une année de grâce, pleine de joie et d’espérance.

Ouvrons la porte de notre cœur à Jésus et nous aurons la Vie et la Paix car il est écrit : « À tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfant de Dieu. » (Jn 1,12).

Joyeux Noël et bonne année à tous.

Fr Odon (o.ss.t)

Feuille de quinzaine n°524

Du dimanche 8 décembre au dimanche 22 décembre 2024

« Cadeaux de Noël »

«  Évocateurs de soucis plus que de promesses, ils brillent, ces trois mots, fleur de givre tremblante… Avouons-le : nous, adultes, qui donnons et ne recevons plus guère, nous nous sentons agités d’une anxiété annuelle ». Ces lignes furent rédigées en 1924 par Colette, qui habitait notre bel arrondissement.
La frénésie consumériste « de consommation et de détresses multiples » (cf le bel édito précédent) ne doit pas nous faire passer à côté de l’essentiel. Que de cadeaux pour tous dans ce temps béni !

Si les grands de ce monde sont attendus dans notre cathédrale blessée puis restaurée, les personnes fragiles en précarité seront aussi accueillies à bras ouverts en commençant par une journée de fête.
S’adressant à tous, la grande façade, spectaculaire catéchisme, présente sur trois portails l’essentiel de la Révélation Biblique. Le portail de la Vierge (à gauche de la façade) porte bien son nom : Marie nous accueille, avec son divin Fils dans les bras.  Dominant la scène du péché originel cause de tous nos ennuis terrestres, sa présence est déjà une grande et belle nouvelle, libératrice !  
Dans les ébrasements, de part et d’autre, l’empereur Constantin, dont la mère énergique, sainte Hélène, repose dans la crypte de saint Leu. Il montre l’ancrage dans le temps de la foi chrétienne, et les incessants combats nécessaires pour la défendre.    

Sainte Geneviève et Saint Denis, évêque martyr, que notre Archevêque demande d’inclure maintenant dans la prière eucharistique : nous le faisons déjà à Saint Leu !!
Et les patriarches, rois et prophètes du premier Testament, qui ont annoncé la venue du Messie dans la magnificence de la liturgie : cierges, encensoirs et cour céleste… Des anges soulèvent délicatement le linceul de Marie. Cette scène de la Dormition prépare l’Assomption triomphale de la Vierge et son couronnement au ciel (Psaume 44 verset 10) en haut du tympan de ce même portail.

Oui, ce temps,  proche de l’Immaculée Conception ( Marie, préservée du péché originel, nous donne Dieu et nous permet de nous ouvrir à la vie divine ), est riche en cadeaux pour tous.
1- L’Avent, si douce préparation à la venue du Messie.
2-  La rencontre de chacun, selon l’attente de son cœur,  avec le Christ. Il est venu pour les pauvres, les petits et le pécheurs ( Marc 2,17) : nous avons donc tous notre chance !!!
3- La perspective glorieuse de la fin des temps et du retour ultime du Fils de Dieu.
Le premier dimanche de l’Avent nous a placés dans cette attente : quel beau 1er cadeau !!

A.B. +

Feuille de quinzaine n°523

Du dimanche 24 novembre au dimanche 8 décembre 2024

« Noël »

Déjà dans les rues, les vitrines se parent de mille lumières, d’étoiles, de sapins… des guirlandes lumineuses traversent les rues. L’invitation à consommer va bon train.
Le dimanche 1er décembre, nous sommes invités à entrer en Avent. Que devient l’Avent en ce temps à la fois de consommation et de détresses multiples ? Si Noël est pour nous la reconnaissance de la venue dans le monde de ce Dieu qui, pour nous, s’est fait homme, Jésus, notre Seigneur et notre Sauveur, Jésus « la vraie Lumière qui éclaire tout homme » (Jean 1,9), comment ensemble décider de creuser notre désir de Le rencontrer au cours de cet Avent ? Comment nous inviter les uns les autres à être témoins de Jésus qui nous dit : « Moi qui suis la Lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en Moi ne demeure pas dans les ténèbres » (Jean 12,46). Témoins, à la suite de Jean le Baptiste, lui dont le Prologue de l’évangile de Jean nous dit : « Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean. Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui » (Jean 1,6-7). Chaque jour, dans la louange du matin, le cantique de Zacharie nous rappelle cette réalité: « Toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut, tu marcheras devant  la face du Seigneur et tu prépareras ses chemins, pour donner à son peuple de connaitre le salut par la rémission de ses péchés,   grâce à la tendresse, à l’amour de notre Dieu, Soleil levant qui vient nous visiter pour illuminer ceux qui habitent les ténèbres et l’ombre de la mort , guide pour nos pas au chemin de la paix »
Mettons à profit cette grâce de l’Avent en demandant au Seigneur de mettre sa Lumière dans toutes les ténèbres d’aujourd’hui qui voilent la vérité, sèment la confusion, le mensonge, la corruption : « Seigneur, fais tomber ton Saint Esprit de lumière sur chacun pour que disparaissent le noir, les œuvres des ténèbres. Donne-nous de lever ton drapeau de l’amour. Que rayonne la lumière de ta Parole »
Que Sainte Marie nous  y aide.

Les sœurs dominicaines

Feuille de quinzaine n°522

Du dimanche 10 novembre au dimanche 24 novembre 2024

« C’est le Christ qui reçoit dans la personne du pauvre »

L’équipe du petit-déjeuner est très attachée à recevoir le Christ dans l’Eucharistie au cours de la messe du samedi matin avant de servir à table nos frères et sœurs de la rue.
D’où vient cet attachement ?  Quel est le lien entre la messe et le service ? Avec quels mots l’exprimer ?

Avec la messe et le service, deux pauvretés se rencontrent.
Celle de notre cœur, pour recevoir le Christ, et celle du dénuement matériel et de la souffrance des personnes de la rue. En unissant notre pauvreté à celle du Christ dans l’Eucharistie, nous repartons servir nos frères et sœurs en ayant reçu la richesse de sa Miséricorde.

Servir les pauvres est un effort : il faut renoncer à ses activités personnelles, se lever vers 5h-5h30 du matin, sortir dans le froid, monter les tables, mettre le couvert, préparer le café, les boissons, la nourriture … servir … nettoyer et ranger.

Cet effort dans le service fait naître une joie intérieure. Elle nous fait vivre la véritable gratuité. La gratuité, ne nous y trompons pas, n’est pas un échange, mais un don à celui qui ne peut pas rendre. C’est le Christ qui reçoit ce don dans la personne du pauvre.

Le service demande également une constance dans l’effort. Et, c’est la messe qui triomphe de nos résistances. Elle nous fait demeurer dans le cœur miséricordieux du Christ.
Comment créer des relations avec les pauvres de la rue sans une présence régulière ? Nous transmettons la paix et la joie reçues et nous les recevons dans ce qu’ils sont en eux-mêmes. Des amitiés se nouent, des gens partent, reviennent. Nous découvrons des personnes qui ont des familles, ont exercé un ou plusieurs métiers, ont eu parfois des vies étonnantes.
Que de talents à la rue ! Le visage sur cet édito est un dessin réalisé à main levée sur une serviette de table par une personne de la rue.
Pauvreté, miséricorde, joie, paix, gratuité, constance, voilà ce que l’équipe du petit-déjeuner vit, reçoit, transmet les samedis matin.
Qui que vous soyez, venez et écoutons ensemble la parole de Jésus « levez-vous, allons[1] » servir, rencontrer le Christ dans nos frères et sœurs de la rue.


[1] Matthieu 26:46

L’équipe du petit-déjeuner