Du dimanche 19 mai au dimanche 2 juin 2024
D’un seul coeur…
Le mois de Mai est le mois traditionnellement consacré à Marie, Mère de l’Eglise et Notre Mère à Tous. Mois où la nature s’éveille et se met en fête pour notre plus grand plaisir.
Nous sommes dans le temps Pascal et toujours remplis de la joie de Pâques. Joie de la Résurrection du Seigneur qui nous pousse à nous ouvrir davantage, comme la nature, au renouvellement, au changement, à faire autrement et à nous engager d’une autre manière tant dans notre vie personnelle que communautaire.
Comme les compagnons d’Emmaüs retournant à Jérusalem comblés de joie d’avoir reconnu Jésus se sont empressés de partager avec les disciples ce qu’ils ont vécu, nous aussi nous sommes invités à partager avec la même joie avec nos sœurs et nos frères au sein de notre communauté paroissiale.
Les frères et les sœurs on ne les choisit pas, on les reçoit. Nous sommes appelés à nous aimer sans nous être choisis. La charité fraternelle rend visible l’amour de Dieu.
Nous pouvons reprendre à notre compte le psaume 133 qui est un condensé de l’amour fraternel qui nous dit :
Voyez ! Qu’il est bon, qu’il est doux
D’habiter en frères tous ensemble !
C’est une huile excellente sur la tête,
qui descend sur la barbe,
qui descend sur la barbe d’Aaron,
sur le col de ses tuniques .
C’est la rosée de l’Hermon,
qui descend sur les hauteurs de Sion.
Là, Dieu a voulu la bénédiction,
la vie à jamais.
Le Ps 133 n’a rien perdu de son actualité. La vie fraternelle peut prendre des noms nouveaux et des formes nouvelles, elle ne meurt pas. Le psaume voit l’amour comme une consécration, une immersion dans le divin, il ouvre des horizons illimités. Quand nous sommes tous unis dans l’amour, dans la foi et dans le culte, il semble que le temps s’arrête et que la Sion terrestre cèle le pas à la Jérusalem céleste. Malgré l’étrangeté des comparaisons, le psaume est donc fort utile pour aujourd’hui. Alors que la famille n’existe pratiquement plus, que les sociétés s’individualisent, que l’Église est en crise, il est bon de se rappeler le pouvoir vivifiant et fertilisant de la fraternité humaine surtout lorsqu’elle est vécue en communauté et en Église. (H.Tremplay o.p.)
Ce temps Pascal nous conduit vers la Pentecôte. Soyons comme les disciples avec Marie, toutes et tous, d’un même cœur, assidu(e)s à la prière dans l’attente de se laisser renouveler par l’Esprit Saint.
Vierge Marie, Mère de l’Eglise, que ce mois marial nous rappelle ta place dans la liturgie, de Noël à la Pentecôte.
Yvonne Chabot (accueil de Saint Leu)