feuille de quinzaine n°477

Du dimanche 2 octobre au dimanche 16 octobre

En écho au congrès MISSION qui se déroule ce premier week-end d’octobre et invite tous les chrétiens à commencer cette nouvelle année pastorale en choisissant de suivre le Christ et de L’annoncer,

Dans la poursuite de notre dernier édito, en dansant la ronde et chantant la litanie des Saints,

Voici deux belles figures de femmes dans l’Eglise,

-Sainte Thérèse de l’enfant Jésus et de la Sainte Face, la « petite Thérèse de Lisieux » fêtée le 1er octobre, patronne des Missions, de la clôture de sa petite cellule : « C’est dans ce but que je me suis fait carmélite : ne pouvant être missionnaire d’action, j’ai voulu l’être par l’amour et la pénitence. »

-Vénérable Madeleine Delbrêl, allant vivre de l’autre côté du périphérique, à Ivry-sur-Seine « terre marxiste, ville de mission : Nous sommes prêtes à partir vers ce qui arrive parce que ce temps nous a faites ainsi et que le Christ doit y marcher à la vitesse d’aujourd’hui pour rester au milieu des hommes. »

Selon les mots de Claude Langlois, « Madeleine est une voix prophétique, nouveau Moïse, nouveau Jean-Baptiste, nouvel Elie, plus sûrement nouvelle Thérèse de Lisieux avec laquelle elle partageait la mission en épaisseur. »

Elle a cherché jusqu’à sa mort à transmettre son expérience du Jésus de l’Évangile, tout en restant ouverte au monde, à chacun et à chacune. 

Nous sommes tous invités à entrer dans cette nouvelle année pastorale,

animés de cet Esprit missionnaire et évangélisateur.

De notre Pape François « Etre en synode signifie marcher ensemble. Je pense que cela est véritablement l’expérience la plus belle que nous vivons : faire partie d’un peuple en chemin, en chemin dans l’histoire, avec son Seigneur, qui marche au milieu de nous ! Nous ne sommes pas isolés, nous ne marchons pas seuls, mais nous faisons partie de l’unique troupeau du Christ qui marche ensemble. »

Puissions-nous péleriner dans notre quartier, notre doyenné et notre diocèse, et jusqu’en Terre sainte !

Sortons jusque dans les périphéries afin que « Nous autres gens des rues, croyons de toutes nos forces, que cette rue (Saint-Denis), que ce monde où Dieu nous a mis, est pour nous le lieu de notre sainteté. »

Christelle SIMON, vice-présidente du conseil pastoral

Feuille de quinzaine n° 476

Du dimanche 18 septembre au dimanche 2 octobre

Une nouvelle et riche période s’ouvre devant nous !    

Peut être pas sur le plan économique…mais sur le plan spirituel, c’est une évidence. Regardez un peu ces jours-ci….Notre Dame de la Salette donne sens à notre approche du travail et des activités humaines. La Vierge Marie, dont les larmes déplorent un monde sans Dieu, trop souvent  sans justice et sans amour, vient à notre secours pour nous aider à mieux vivre. Puis les martyrs de Corée au 19eme siècle, attestent du fantastique essor missionnaire de l’Eglise.

Pour nous plonger d’avantage dans l’Evangile, voici saint Matthieu. Beaucoup connaissent le célèbre tableau du Caravage à Rome, avec le rayon de lumière qui part du doigt de Jésus et appelle ce collecteur d’impôts, de mauvaise réputation, collaborateur des romains. Le Seigneur se moque du qu’en dira t-on, et sait lire dans les coeurs. Il appelle qui il veut, quand il veut ! (et connaissez vous le Caravage de Saint Leu ?)

Padre Pio, connu par ses stigmates, mais sur lesquels il restait pourtant si discret. Il s’intéressait d’avantage à faire connaître et aimer l’Eucharistie, la Vierge Marie, et la confession des péchés.

Saint Vincent de Paul. Est il un nom plus associé à la charité ? Ce paysan gascon deviendra aumônier de la Cour de France. Il est contemporain de la construction du chœur de notre paroisse ( 1611), et ses « missions »  continuent à marquer les élans caritatifs et missionnaires , comme à Saint Leu ( petits déjeuners, aux Captifs la Libération, l’Escale, les Margéniaux…).

Saint Venceslas nous ouvre,  depuis les années 900, vers l’Europe Centrale et de l’Est. Ce jeune duc n’a pas eu peur d’entrer en politique an nom de sa Foi, et de  se heurter aux mœurs brutales de plusieurs dirigeants voisins. Les temps ont-ils tellement changé… ?

Saint Michel, saint Gabriel et saint  Raphaël, avec les anges et les archanges, entrouvrent pour nous les portes du ciel.

Venant d’Isrie (Yougoslavie), Saint Jérôme, malgré son  fichu caractère,  nous fait goûter d’avantage la parole de Dieu !  Au 4ème siècle, cet intellectuel de haute volée a traduit la Bible, rédigée jusque-là en  hébreu et en grec. Son admirable portrait en clair obscur, du grand peintre flamand Seghers, vous attend dans l’église, au-dessus de la porte de l’accueil.

Oui, vraiment : quelle magnifique quinzaine avec nos amis du ciel : Ils sont présents et  actifs parmi nous !

                          AB+

Feuille de quinzaine n° 475

Du dimanche 4 septembre au dimanche 18 septembre 2022

Fête patronale

Leu et Gilles, deux grands saints pour une seule église : c’est déjà beaucoup !

Mais une paroisse ne doit elle pas se rappeler qu’elle est là pour faire grandir dans la Foi, l’Espérance et la Charité chaque âme qui lui est confiée ?

Paroissiens réguliers, fidèles convaincus, engagés dans un mouvement, touristes de passage, badauds interrogatifs, hésitants ou même méfiants vis-à-vis de l’Eglise… chaque âme a ses caractéristiques, porte son histoire et sa richesse. Variété des parcours, des aptitudes et des envies, mais unie dans cette même origine, selon le livre de la Genèse. Nous sommes faits de cette glaise (« Adama ») que le Seigneur aime façonner a son image, comme nous l’a rappelé saint Paul il y a peu. « Nous sommes les collaborateurs de Dieu, et vous êtes le champ de Dieu. Moi, j’ai planté, un autre a arrosé, mais c’est Dieu qui donne la croissance » (1 Corinthiens 3).

Saint Leu (Loup), grand seigneur du 6ème siècle,  fut évêque de Sens. Ascétique et charitable, il haranguait les foules et bénissait les enfants qu’on lui présentait en grand nombre. On dit que les cloches fêlées sonnaient juste,  au passage de ce mélomane averti !

Saint Gilles aimait la solitude. D’origine grecque, il a mené une vie d’ermite dans le Gard au 8 ème siècle. Sa bonté et sa prudence légendaires ont sauvé la vie d’une biche. Vous souffrez d’insomnies ou de frayeurs nocturnes ? Invoquez le ! Ecoutez sa prière : «  Même si la route te parait vide, longue et fastidieuse, elle t’entraîne à entrer en toi-même. Ne ferme pas cette porte. Tu y trouveras un jour ou l’autre Dieu qui est en toi, tu découvriras sa vérité. Il te donnera sa vie, car il est le chemin, la vérité la vie. »

Saint Leu et Saint Gilles ne se ressemblent pas.

Et nous sommes tous différents : bienvenue à vous dans cette belle église !

                                            A.B.+, curé de Saint Leu Saint Gilles

La confrérie de Saint Leu

 » Durant des siècles, Saint Leu fut le siège d’une importante confrérie, « 
une des gloires de l’Eglise de Paris »
Dans cet élan de la prière du saint pour les plus faibles, à commencer par
les enfants,  cette confrérie veillait à leur « persévérance chrétienne ». 


Belle intuition que nous pourrions poursuivre avec fruit. 


Belle fête patronale à tous !

Rencontre résidentielle et Conférences

organisées par l’Association Saint Silouane, l’Athonite

Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre -Paris

Samedi 1er et Dimanche 2 octobre 2022

N’ayez pas peur, Je Suis

Détails du programme et inscriptions sur le site www.saint-silouane.org

Basilique du Sacré-Coeur – Maison d’accueil Ephrem

35, rue de Chevalier de la Barre – Paris 18e – Métro Abbesses + Funiculaire

Feuille d’information paroissiale pour l’été

Du 3 juillet au 4 septembre 2022

N’est il pas imprudent d’oublier ses sandales pour cet été ?

L’évangile de Luc nous y invite pourtant… «  N’emportez ni argent, ni sac ni sandale ; ne vous attardez pas en salutations sur la route. Allez, je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups » (Luc 10).

Avec le Seigneur, on voyage léger, mais toujours pour la bonne destination !

Les missionnaires qui n’hésitaient pas à traverser les océans pour annoncer l’évangile n’avaient guère de garanties : ni d’arriver à bon port, ni de remporter le succès. Leur courage nous habite-t-il encore ? L’apostolat, que le Seigneur attend de nous, rencontre souvent des résistances : timidité, sentiment d’être incapables de vivre notre foi et donc d’en témoigner, désir de ne pas nous imposer aux autres…

Mais nous risquons alors de nous emparer de la Foi de l’Eglise, pour la vivre de la manière qui nous arrange, qui ne nous change guère, et n’intéresse plus grand monde… Néanmoins,  «  la moisson abonde, et les ouvriers restent trop peu nombreux ».

Saint Paul (Galates 6, 14+) nous presse de répondre à cet appel. Sa vie, qui paraissait bien mal partie, devient passionnante, lorsqu’il se met vraiment au service du Christ. Intelligence déployée, approfondissement des textes sacrés, encouragement des personnes rencontrées, vie de stratège dans les diverses missions que le Christ lui confie dans son Eglise. Cette vitalité, toujours actuelle, est beaucoup plus contagieuse que bien des virus dont on annonce le retour…

Comment partager cet  enthousiasme, comment y trouver notre place ?

Là encore, le Seigneur nous ouvre une piste : «  Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson… Le règne de Dieu est tout proche de vous. » (Luc 10)

Je nous souhaite un bel été,  riche en ardeur missionnaire !!!

                                                                                        A.B.+

Ouverture de l’église – Horaires d’été

OUVERTURE DE L’EGLISE

Lundi à samedi : 12h à 19h30
Dimanche de 10h à 13h

OUVERTURE DE L‘ACCUEIL

Lundi à samedi : 12h à 18h

MESSES

Du lundi au samedi à 18h30

Dimanche à 11h

De début novembre à fin avril : messe supplémentaire le samedi matin à 7h

ADORATION

En semaine : à 17h30

Le dimanche : à 10h30

SACREMENT DE RECONCILIATION

Du mardi au samedi : de 16h30 à 18h30

Feuille de quinzaine n° 473

Faire de l’Église la maison … de la communion

Durant le temps du Cénacle, entre Ascension et Pentecôte, nous avons longuement prié ce verset des Actes des Apôtres au chapitre 2, 42 : « Ils étaient assidus à l’enseignement des Apôtres et à la communion fraternelle… ». Au début de ce millénaire, le pape Jean Paul II nous adressait une lettre en conclusion du Jubilé de l’an 2000 « pour ouvrir pour l’Église une nouvelle étape de son chemin ». Au n°43, il nous demande de « faire de l’Église la maison et l’école de la communion : tel est le grand défi qui se présente à nous dans le millénaire qui commence, si nous voulons être fidèles au dessein de Dieu et répondre aux  attentes profondes du monde ». Cela rejoint la démarche synodale que nous sommes appelés à faire.

Jean Paul II nous invite à promouvoir une spiritualité de la communion…Dans ce numéro, on peut dégager  plusieurs points importants à mettre en œuvre :

  • Un regard du cœur porté sur le mystère de la Trinité qui habite en nous, et dont la lumière doit être aussi perçue sur le visage de nos frères.
  • Être attentif… à son frère dans la foi, le considérant comme « l’un des nôtres », pour partager ses joies et ses souffrances…lui offrir une amitié vraie et profonde…
  •  Voir surtout ce qu’il y a de positif dans l’autre pour l’accueillir et le valoriser comme un don de Dieu : un « don pour moi », et pas seulement pour le frère ou la sœur qui l’a reçu.
  • Donner une place à son frère ou sa sœur, en portant « les fardeaux les uns des autres » (Galates 6,2) et en repoussant les tentations égoïstes qui continuellement nous tendent des pièges et provoquent compétition, carriérisme, défiances, jalousie…

Jean Paul II ajoute :

« Ne nous faisons pas d’illusion : sans ce cheminement spirituel, les moyens extérieurs de la communion serviraient à bien peu de chose. Ils deviendraient des façades sans âme, des masques de communion plus que ses expressions et ses chemins de croissance »

Lettre apostolique Novo millenio ineunte, Cerf

Que l’Esprit Saint, l’agent de cette communion, nous aide  à la mettre en œuvre pour que nous goûtions ce que nous dit le psaume 132 : « Qu’il est doux pour des frères de demeurer ensemble, dans l’unité, la prière, par l’Esprit qui rassemble »