Feuille de quinzaine n° 484

Du dimanche 15 janvier au dimanche 29 janvier 2023

« Apprenez à faire le bien, recherchez la justice… » (Isaïe 1,17)

Tel est le thème choisi par le Conseil des Églises du Minnesota (USA), chargé de préparer la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens 2023, du 18 au 25 janvier, invitation à prier intensément pour que vienne l’unité des chrétiens, souci que Jésus nous a laissé à travers sa prière au Père, en Jean 17,21 : « qu’ils soient un en nous, afin que le monde croie que tu m’as envoyé ».

Il nous est bon de lire ce chapitre 1er d’Isaïe pour découvrir combien le contexte  de ce verset ressemble au nôtre ; au cœur de toutes les turpitudes résonne l’appel à faire le bien. Dans la nuit de Noël, la parole a retenti : «… notre grand Dieu et notre Sauveur s’est donné pour nous…afin de nous purifier  pour faire de nous son peuple, un peuple ardent à faire le bien » (It 2,14).

C’est sous l’impulsion du Père Paul Couturier, au siècle dernier, que se développe l’œcuménisme ; il promeut la prière commune : « Seigneur Jésus, qui as prié pour que tous soient un, nous te prions pour l’unité des chrétiens, telle que tu la veux, par les moyens que tu veux…» Il n’est plus question de « conversion » mais d’un engagement des Églises à prier pour l’unité. Peu à peu s’engage un dialogue entre les théologiens des diverses confessions ; à la Trappe des Dombes, naît en 1937 le Groupe des Dombes sous l’impulsion du P. Paul Couturier et du Pasteur suisse Baümlin. Fondé sur le dialogue avec le désir de s’écouter et, si possible, de se comprendre, le Groupe des Dombes, à partir de 1971, va publier des documents importants sur les grandes questions : Eucharistie, Baptême, Pour la communion des Églises, Pour la conversion des Églises, Marie dans le dessein de Dieu et la Communion des Saints…Cette recherche à partir de la Parole de Dieu a porté de nombreux fruits, en particulier la Traduction œcuménique de la Bible dans les années 70. Rendant grâce pour tous ces fruits, ne cessons pas de prier pour que grandisse cette unité, sous l’impulsion de l’Esprit Saint.

Sr HuDo

Concert Les Dissonances

Vendredi 6 janvier 2022 à 20h

En l’église Saint-Leu-Saint-Gilles

Trio Hélios

Violon, violoncelle, piano

Programme : Haydn, Ravel, Novak

Le Trio Hélios voit le jour en 2014 d’une passion commune de trois amis pour l’univers varié du répertoire pour trio avec piano. Camille Fonteneau (violon), Raphaël Jouan (violoncelle) et Alexis Gournel (piano) créent un ensemble qui s’est imposé au cours des années sur les scènes françaises et internationales.

L’entrée du concert est gratuite, une quête est faite à la fin au bénéfice des Margéniaux, pour la réinsertion des sans-abri.

Nous avons le grand plaisir de vous rencontrer autour d’un pot après le concert.

Feuille de quinzaine n° 483

Du 1er janvier 2023 au 15 janvier 2023

Paix parmi les hommes qu’Il aime 

Paix à tous les hommes de bonne volonté

La nuit de Noël, le chœur des anges a chanté la gloire de Dieu et la Paix sur la terre.

Aujourd’hui, le Pape François lance cet appel :

« Que nous soyons des témoins et des artisans de paix.

En cette période de l’histoire du monde, nous sommes appelés à ressentir plus fortement notre responsabilité de faire chacun sa part pour construire la paix…

Nous avons pour chef et maître le Seigneur Jésus qui nous appelle à unir notre humble effort quotidien à son œuvre de réconciliation et de paix.

A partir du milieu dans lequel nous vivons, de nos relations avec nos collègues, de la manière dont nous faisons face aux incompréhensions et aux conflits qui peuvent naître sur notre lieu de travail, ou encore à la maison, dans notre environnement familial, ou avec nos amis, ou en paroisse. C’est là que nous pouvons être concrètement témoins et artisans de paix.

Demandons au Seigneur le courage d’annoncer la Bonne Nouvelle ! Demandons au Seigneur la paix, dans nos cœurs, dans nos familles, en France et dans le monde ! Donne-nous la paix, Seigneur ! »

Nous sommes empreints de toutes ces violences qui sortent enfin des cercles fermés de la famille ou des institutions ecclésiales, alors que la société civile prend les mesures utiles pour lutter contre les violences intrafamiliales et que l’Eglise met en place les dispositions nécessaires pour contrer les abus. Nous percevons aussi les combats armés et la montée de la violence au sein des quartiers, les rapports conflictuels dans les relations collectives et interpersonnelles.

A l’échelle des peuples ou entre les individus, il ne peut y avoir de paix sans pardon, ni de pardon sans justice. De même que le dialogue est nécessairement à entretenir voire à rétablir.

Cette paix est sans cesse à bâtir, la maison commune à reconstruire pour accueillir toute l’humanité consolée et miséricordiée, tant les victimes blessées que les auteurs abîmés, par le péché.

Notre communauté paroissiale va se préparer à faire pèlerinage jusqu’à Jérusalem, ville de la Paix, sur la terre où a vécu le prince de la Paix, le Seigneur Jésus, lui qui est la Paix même. Lorsque le Christ ressuscité apparait à ses disciples, après sa mort violente sur la croix, ne leur dit-il pas : « La paix soit avec vous. »

Comme il est dit parfois, le jour où la paix sera établie à Jérusalem, la paix régnera sur toute la terre.

La paix se gagne d’abord en soi, contre la dureté de son cœur, en commençant par accueillir la paix, la miséricorde qui vient de Dieu, en déployant la paix et le pardon avec ses frères et sœurs en humanité et en Christ. J’ai à prendre ma part dans la construction d’une communauté paisible, qui participe à l’avènement du royaume dans le monde.

Tout au long de cette année, continuons, chacun et chacune, à avancer sur notre chemin de vie, en priant et méditant, en louant et témoignant :

 « Comme Marie retenant tout ce qui s’est passé et réfléchissant à cela dans son cœur. »

  Comme les bergers repartant, rendant gloire à Dieu et chantant sa louange

  pour tout ce qu’ils ont vu et entendu. » Luc 2/19-20

Et poursuivons ensemble notre marche, soutenons-nous pour demeurer dans la communion, confortons-nous dans la fraternité,

Pour que la Paix du Seigneur soit toujours présente,

en nous, entre nous et autour de nous !

Christelle SIMON, vice-présidente du conseil pastoral

Horaires de Noël

Samedi 24 décembre 2022

Messe à 7h

Vigiles de Noël à 20h30

Messe de la nuit de Noël à 21h30

Dimanche 25 décembre 2022

Messe de Noël à 11h

Samedi 31 décembre

Messe à 7 h

Messe à 12h

Adoration à 20h30

Vigiles à 20h15

Messe de la nuit de la fête de la Mère de Dieu à 23h

Dimanche 1er janvier 2023

Messe à 11h

Feuille de quinzaine n° 482

Du 18 décembre 2022 au 1er janvier 2023

Les anges (presque) dans nos campagnes…

Ce cantique de Noël revient chaque année, et nous sommes heureux de l’entonner. Il y a quelques jours, je n’étais pas à la campagne, mais en grande banlieue parisienne : c’est presque un ange qui m’ouvert la porte d’un atelier de restauration de sculptures. Ou plutôt la restauratrice elle-même, avec un bienveillant sourire !

Et l’ange était bien là. Notre ange de Saint Leu, manquant à son pendant, blessé, mutilé, sans tête, mais encore capable de s’agenouiller pour prier avec confiance, en attendant de retrouver le maître autel de Saint Leu. Curieux environnement autour de lui, dans ce bel atelier, qui devait le changer de la compagnie des saints : des naïades sans bras, un ours unijambiste, des hommes politiques qui avaient perdu la tête..!  Un véritable « hôpital de campagne », selon l’expression du Pape François.

L’Eglise, comme cet atelier, n’est-elle pas là pour accompagner et soigner tant de misères…?

Les anges révèlent des trésors d’inventivité en venant au secours des hommes. Ils sont : « des esprits destinés à servir, envoyés en mission pour le bien de ceux qui doivent hériter un jour du salut » nous confie l’Ecriture et la tradition de l’Eglise. Invisibles, car purs esprits, ils se laissent volontiers représenter avec des ailes, depuis les religions pré-bibliques, ce qui leur permet de traverser aisément les distances et les siècles. N’oublions jamais qu’ils sont des messagers !

Dans la Révélation, leur sens du concret est palpable : les chérubins soutiennent le trône de Dieu (Psaume 80); les séraphins chantent sa gloire (Isaïe 6) et abritent l’Arche d’Alliance (Exode 25). Certains ont vu 3 anges au chêne de Mambré pour apporter à Abraham de solides nourritures terrestres (Genèse 18). Raphaël a guéri Tobit de sa cécité (Tobie 11) L’Archange Gabriel annonce la naissance de Jean-Baptiste à son père Zacharie, puis celle de Jésus à la Vierge Marie (Luc 1). 

Oui, tout cela est bien concret, bien ancré dans notre humanité. Les anges ne sont pas une invention éthérée qui chercherait à nous évader du quotidien, et nous faire fuir le sens des responsabilités. Fracassé au sol il y a quelques années par une stupide méchanceté  humaine, l’ange de Saint Leu est en cours de restauration. Celle-ci est effectuée pour une somme rondelette de 15 000 euros, financée par les services de la Ville de Paris qui en est propriétaire.

Nous sommes dans un climat difficile d’inquiétude et de froid ; il devait l’être tout autant il y a vingt siècles ! Avec la compagnie des anges, laissons nous envahir par cette joie céleste, et préparons nous à chanter, la sainte nuit de la Nativité : « Gloria in excelsis Deo ! » : « gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes que Dieu aime ! » (Luc 2,14).

Oui, Dieu nous aime, et Jésus son fils unique, l’Emmanuel, vient dans notre monde.

Rayonnons de cette joie, simple et grandiose !

                                                                                  A.B.+

Concert Les Dissonances

Opéra Fuoco / David Stern

Quintette et sextuor

Vendredi 9 décembre 2022 à 20h

En l’église Saint-Leu-Saint-Gilles

92 rue Saint Denis – 75001 PARIS

Métro Châtelet-Les Halles ou Etienne Marcel – Parking : 43 boulevard de Sébastopol

L’Italien est la langue de l’opéra. Depuis trois siècles, cette tradition a habité toutes les scènes du monde et conquis tous les mélomanes. Opera Fuoco et David Stern vous proposent un voyage au coeur de l’expression lyrique italienne avec trois grands maîtres du genre : Rossini, Verdi et Bellini.

PROGRAMME :

8 célébrissimes arias de:

ROSSINI: L’italienne à Alger, Le Barbier de Séville et Otello

VERDI : Rigoletto, La Traviata, la 3ème des 6 romances, Un bal masqué

BELLINI : Norma

L’entrée du concert est gratuite, une quête est faite à la fin au bénéfice des Margéniaux, pour la réinsertion des sans-abri.

Nous avons le grand plaisir de vous rencontrer autour d’un pot après le concert.

Feuille de quinzaine n° 481

Du dimanche 4 décembre au dimanche 18 décembre

L’An prochain à Jérusalem !

La paroisse Saint Leu- Saint Gilles se prépare à partir prochainement en pèlerinage en Terre Sainte, aidée pour organisation par les chevaliers du Saint Sépulcre, bien connus des paroissiens.

Qu’est-ce qu’un pèlerinage ? C’est un voyage effectué dans un esprit de prière, voire de pénitence ! C’est aller aux sources de la vie à travers la foi. C’est réfléchir sur nos vies dans une démarche de conversion, individuelle mais aussi communautaire, c’est revenir affermi dans notre foi.

Se rendre en Terre Sainte n’est pas synonyme d’un voyage touristique ordinaire, mais bien d’un pèlerinage  et un pèlerinage bien particulier : c’est aller à la rencontre : de Qui ? De quoi ?

La Terre Sainte, c’est le pays où Jésus est né, a vécu, a souffert sa passion, est mort et ressuscité; c’est le pays de l’incarnation de Dieu. Se rendre dans le pays de Jésus, c’est aller à Sa rencontre, marcher dans Ses pas, se recueillir et prier là où Il a prié, relire Son enseignement là où Il l’a donné à Ses disciples et à la foule ; mais c’est aussi revivre Sa passion et se rendre au tombeau vide, lieu de la résurrection et centre de notre foi.

Pèleriner avec les chevaliers du Saint Sépulcre, c’est aussi aller à la rencontre des habitants, des communautés religieuses, sentir la filiation depuis les premiers chrétiens d’il y a deux mille ans, leur témoigner notre soutien, les assurer de notre prière (comme nous prions pour eux tous les vendredis soirs).

 « L’An Prochain à Jérusalem », c’est d’abord la promesse de l’Exode initial et l’espérance du retour dans la ville sainte par le peuple en exil ; ce souhait est repris et évoqué par chaque pratiquant à l‘issue des célébrations qui rythment la Pâque Juive. Mais nous pouvons, nous aussi, faire nôtres ces fameux mots car il nous sera donné l’an prochain, de découvrir la Jérusalem d’ici bas, en attendant de parvenir à  la Jérusalem Céleste.

Mady Bédarrides

Dame de l’Ordre du Saint Sépulcre et à ce titre, membre du conseil pastoral.