Feuille n° 423 du 19 janvier au 1er février 2020

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Agenda paroissial

18 au 25 janvier SEMAINE DE L UNITE DES CHRETIENS
DIM. 19 11h00 : Eucharistie
Messe du 2ème dimanche du temps ordinaire
Dimanche communautaire
Présentation des vitraux de Ste Geneviève de St Leu
Lundi 20 18h30 : Messe aux intentions de ceux qui passent dans et devant notre église
Mardi 21 19h30 : Groupe de prière Ephésia
Mercredi 22 16h/17h30 Lire les Psaumes avec Colette Fleury
19h30 : Fraternité « Le bon Larron »
Jeudi 23 19h30 : Prière Rue avec « Aux Captifs La Libération »
Samedi 25 9h : Divine liturgie orthodoxe
10h : Réunion des responsables de l’Ordre du Saint Sépulcre
10h30 : « Une boussole pour la Bible » avec Sr Anne
DIM. 26 11h00 : Eucharistie
Messe du 3ème dimanche du temps ordinaire
Mercredi 29 19h30 : Fraternité « Le Bon Larron
Jeudi 30 19h30 : Groupement de Vie Evangélique
19h30 : « Le Pourquoi des choses » avec Sœur Anne
Samedi 1 10h00 : Journée de ressourcement du conseil pastoral
DIM. 2 11h00 : Eucharistie
Messe de la fête de la présentation du Seigneur
Baptême de Marceau Salomon
12h15 : Réunion des couples de la préparation au mariage
Sous réserve d’annulation liée aux grèves de transport.

HORAIRES HABITUELS

Du lundi
au samedi 17h30 : Adoration et confession
18h30 : Vêpres et Eucharistie
Le dimanche 09h00 : Laudes
09h45 : Partage sur l’Evangile (ouvert à tous)
10h00 : Adoration
11h00 : Eucharistie
Le lundi 20h30 : Assemblée de prière charismatique « Action de Grâce »
Le mardi 19h30 : Groupe de prière « Un cœur nouveau » : Chapelet médité
Le mercredi 20h15 : Groupe de prière « Viens et loue »
Le jeudi 14h30 : Prière d’Intercession
Le vendredi 16h00 : Prière devant les reliques de sainte Hélène animée par nos frères orthodoxes
18h30 : Messe pour la Terre Sainte avec l’Ordre équestre du Saint Sépulcre
Le samedi 07h15 : Messe suivie du petit déjeuner

Prends et mange !

Notre célébration eucharistique dimanche prochain aura une coloration toute nouvelle. Pour la première fois, nous fêterons le dimanche de la Parole de Dieu. Le désir de notre pape François en instituant cette fête est de réveiller notre attention à « l’inépuisable richesse qui provient de ce dialogue constant de Dieu avec son peuple ».

« Alors, il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Ecritures » (Lc 24,25). Telle fut, sur la route d’Emmaüs, l’expérience des disciples…lents à croire.
Aujourd’hui, c’est cette même expérience qui est offerte à l’Eglise de « revivre le geste du Ressuscité qui ouvre pour nous le trésor de la Parole ».
« Prendre le livre et le manger » (cf Ap 10,8). C’est faire l’expérience de la douceur mais aussi de l’amertume de la Parole au point d’en avoir le cœur transpercé. C’est aussi connaître ces moments où, dans le souffle de l’Esprit, elle devient pain qui nous nourrit, feu qui brûle nos cœurs et qui loin de détruire, nous révèle tout l’Amour dont nous sommes aimés.

Notre part à nous, c’est de nous livrer à l’action de l’Esprit pour lui demander de dessiller nos yeux, ouvrir nos oreilles et dilater notre cœur. Ne sommes-nous pas parfois devenus sourds, tellement habitués à tel ou tel Evangile que nous n’en percevons plus l’inouï, le jamais entendu jusque là, qui cherche à se dire dans notre aujourd’hui ? Nous rendre disponibles pour une véritable écoute de la Parole, cela peut passer par une purification de tout ce qui nous encombre en matière d’images, de projections, de ruminations…
Faire l’expérience de l’inattendu, de la Parole, c’est à certaines heures, consentir dans la confiance à un lâcher-prise, à une plongée dans le mystère de Dieu qui nous dépasse infiniment. Peut alors surgir, au sein de ce qui a été aridité, sécheresse, ténèbres, une irruption de la lumière, de l’ordre d’une révélation.
Tel fut, au bout de sa quête, l’émerveillement de l’aveugle-né dans son dialogue avec Jésus. « Qui est-il Seigneur, que je croie en lui ? Jésus lui dit : » Je le suis, moi qui te parle » (Jn 9,37).

Cette fête de la Parole s’inscrit – synchronicité merveilleuse !- dans la semaine de prière pour l’unité des chrétiens. Et le Pape François nous rappelle, toujours dans sa lettre apostolique (Aperuit illis), que la « Bible » est le livre du peuple du Seigneur, qui, dans son écoute, passe de la dispersion et de la division à l’unité. La Parole de Dieu unit les croyants et les rend un seul peuple. »

Que l’Esprit Saint allume de plus en plus en nos cœurs le désir de cette unité !

Et que nous soit donné à tous et à chacun, dès maintenant, de goûter à cette béatitude : « Heureux ceux qui entendent la Parole de Dieu et qui la gardent !» (Lc 11,28.)

Colette FLEURY

Dans le monde, un chrétien sur huit souffre de persécution

Corée du Nord, Afghanistan, Somalie… Le trio de tête ne change pas depuis plusieurs années, dans ces pays, les chrétiens sont les plus persécutés, selon l’ONG Portes Ouvertes, qui a publié mercredi 15 janvier son index mondial de persécution des chrétiens. Viennent ensuite la Libye, le Pakistan, l’Erythrée et le Soudan. L’ONG estime qu’un chrétien sur huit est fortement persécuté en raison de sa foi, soit 260 millions dans le monde. Un chiffre en augmentation pour la septième année consécutive. La persécution contre les chrétiens est définie par cet ONG comme «toute hostilité à l’égard d’une personne ou d’une communauté, motivée par l’identification de celle-ci à la personne de Jésus-Christ».
Cette tendance à la hausse s’explique notamment par la radicalisation des sociétés, comme en Inde (10eme position), de plus en plus de chrétiens sont touchés par la politique des nationalistes hindous. Le chiffre des églises ciblées est également en hausse, 182 églises et édifices chrétiens ont été visés par semaine, un chiffre multiplié par 5 en un an.
À noter cependant que si le nombre de persécutions est en hausse, le nombre de chrétiens tués est lui en diminution : 2983 dans l’Index 2020 contre 4305 dans l’Index 2019. Pour la cinquième année consécutive, c’est au Nigeria que le plus de chrétiens sont tués pour leur foi, mais ce chiffre est en baisse. Cela s’explique par un changement de tactique des éleveurs peuls. C’est sur le continent africain que les chrétiens sont les plus tués.
Cette persécution contre les chrétiens prend plusieurs formes, explique Patrick Victor, directeur de Portes Ouvertes, qui dénonce notamment la persécution invisible qui peut frapper les chrétiens : par exemple en Inde, «il y a un double langage, on veut nous dire que tout va bien pour les chrétiens, et d’un autre côté, on s’aperçoit qu’un chrétien qui est d’arrière plan hindou ne peut rester chrétien, il aura énormément de pression sur lui pour rester hindou».
Par ailleurs, les nouvelles technologies sont aussi utilisées à des fins de persécutions, «nous observons par exemple le fichage biométrique des chrétiens… on fait rentrer les chrétiens dans une espèce de carcan dans lequel ils vont se retrouver fichés et dans lequel leur liberté religieuse est évidemment fortement limitée».
La situation reste extrêmement difficile pour les personnes qui choisissent de se convertir au christianisme. Ce sont eux qui subissent la persécution la plus forte, «dans beaucoup de pays et dans beaucoup de familles, cette conversion est vue comme un abandon, un abandon de la culture, un abandon de l’Islam, et cet abandon a souvent pour conséquences des attaques ou des meurtres sur la personne».
(extrait de Vatican News)