« L’impératrice Sainte Hélène » d’Hélène Yvert-Jalu disponible à l’accueil de la paroisse

Orthodoxe, membre du laïcat trinitaire, iconographe,paroissienne de St Leu- St Gilles, Hélène YVERT-JALU est aussi Agrégée de russe et Docteur ès Lettres. Elle allie avec bonheur la rigueur scientifique de l’historienne avec un style hagiographique empli de ferveur. Son premier titre porte sur la condition féminine : Femmes et famille en Russie d’hier et d’aujourd’hui (Sextant, 2008).


Résumé
Durant vingt ans d’enquête, l’auteur a consulté au cours de ses voyages un grand nombre de documents sur la mère de l’Empereur Constantin dans les archives locales et universitaires de nombreux pays. Elle donne ici, dans un récit passionné, un portrait de sainte Hélène et sa vie semée de drames et de grandeur dans une époque si complexe.
Simple servante d’auberge, Hélène devient la compagne d’un officier des gardes prétoriennes, Constance, et aura un fils, Constantin. Grand chef militaire, celui-ci est proclamé empereur par les légions de son père. Sa mère, convertie assez tôt, transmet l’esprit évangélique où il n’y a plus ni juifs, ni grecs, ni maître ni esclave, partout où son époux dirige ses campagnes contre les barbares (de la Bretagne à l’Égypte, de l’Espagne à la Mésopotamie). Elle tente d’initier son fils, très attaché à sa mère mais de tempérament contradictoire, cruel et généreux, à la foi chrétienne. Constantin signe le fameux Édit de Milan (313) qui ouvre une ère de tolérance à l’égard des chrétiens.
Elle raconte la situation des chrétiens et celle des femmes. À l’âge de 80 ans, cette femme courageuse entreprend un pèlerinage sur la terre du Christ en signe d’expiation pour les meurtres perpétrés par son fils, inaugurant ainsi les pèlerinages en Terre sainte, et recherche la Sainte Croix, qu’elle déposera à Rome . Ne laissant aucun document écrit, bien des zones d’ombre subsistent encore dans sa vie. Ses reliques ne cesseront d’être transportées d’un pays à l’autre.
Une annexe contient : Histoire de l’installation des Reliques de Ste Hélène dans l’église St Leu St Gilles (Paris, 2e), 2005 – La spiritualité de l’icône de Ste Hélène (Etude historique). – Coutumes populaires autour de la sainte

Quatrième de couverture

L’illustre empereur Constantin ne serait sans doute pas le premier empereur chrétien sans sa mère, l’impératrice Hélène, et cette dernière n’aurait sans doute pas « découvert » la Sainte Croix sans l’aide matérielle de son fils. Tous les deux étaient intimement liés par leur amour réciproque et leur rôle politique. Ainsi ne peut-on pas évoquer l’un sans évoquer l’autre…

L’auteur, Docteur ès Lettres, a voulu rendre justice à cette grande dame trop méconnue au destin fabuleux et d’une origine très modeste. Pour ce faire, Hélène Yvert-Jalu a fait appel à une multitude de sources, aussi bien historiques que tirées de la tradition de l’Église orientale ou de légendes et coutumes diverses, ou encore de la numismatique et de l’art.

L’auteur montre tout ce que l’Église doit à sainte Hélène et apporte une contribution notable à la connaissance de l’Antiquité tardive dans la seconde moitié du IIIe siècle et au début du IVe siècle. L’Impératrice fut un lien fort entre catholiques et orthodoxes, entre l’Orient et l’Occident, et contribua ainsi à l’unité de l’Église universelle.

Préface du Père Evdokimov